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GOUVERNANCE, GESTION DES RESSOURCES NATURELLES ET DEVELOPPEMENT FACE A L’EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO .

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Abstract

En République Démocratique du Congo, l’un des leviers sur lesquels doit s’appuyer le développement du pays demeure l’amélioration de la gestion de la terre. Pourtant, lorsqu’on analyse de près l’arsenal juridique national, l’on constate que les différents gouvernements qui se sont succédé au fil des années ne sont pas encore arrivés à doter le pays des politiques publiques justes et efficaces, notamment celle consistant à réglementer de manière rationnelle ce secteur de manière à lui permettre de disposer des normes juridiques propres et efficaces- et leur application-, à savoir un cadre légal qui permet, à la fois, à la terre de remplir en équilibre ses fonctions écologiques et sociales, à l''administration foncière de contribuer substantiellement au développement national et aux populations locales de participer activement à la gestion des terres et des forêts pour pouvoir en tirer un bénéfice légitime et promouvoir un développement ‘’down-top’’. Aussi bien les monographies publiées par l’Organisation des Nations Unies «O.N.U» que les recherches se rapportant à la gestion du domaine de la terre pour certains pays montrent que les pays développés, notamment les USA, la France, la Grande Bretagne et l’Allemagne, la Suède,… tirent la grande partie des recettes budgétaires dans la fiscalisation de la terre. Cependant, la question clef est de comprendre quelle gestion du foncier et quels sont les dispositions à prendre pour une transformation économique de la République Démocratique du Congo Cependant les interrogations ci-après méritent d’être mentionnées, à savoir : - comment lier la question de la survie de l’Etat à celle relative à la bonne gouvernance et au droit des populations de disposer de leurs ressources ? -quels rapports peut –on établir entre la survie de l’Etat en situation de post-conflit, l’aspiration des populations au mieux-être (donc au développement) et la conservation de la nature ? -quels garde-fous peut-on mettre en place pour contrer l’attribution abusive des terres aux exploitants étrangers (au détriment des populations locales) qui disposent des moyens financiers importants, mais qui finissent par ne pas remplir les cahiers de charges librement signés avec les autorités ? -quelles dispositions prendre pour contrer la malgouvernance dans le secteur de la terre en RD Congo, en ce qui concerne spécialement l’indemnisation des populations locales expropriées de manière à leur permettre de s’intégrer dans la société? Au tour de ces interrogations s’articule notre dissertation.